Farah Bouhout est née dans la ville multiculturelle de Tanger et a grandi à Tétouan, la ville la plus andalouse du Maroc, elle est extrêmement fière de ses origines rifaines. Issue d’une famille de grands commerçants dans le milieu du textile, elle est diplômée en commerce international et marketing. Passionnée d’art, d’architecture, de voyages et de mode, Farah se lance d’abord dans la décoration intérieure puis dans le prêt-à-porter, affirmant ainsi son expertise et son savoir-faire. En 2012, elle s’installe à Londres pour se former en décoration d’espaces, habillage de vitrine, et merchandising, acquérant des compétences essentielles. Après la pandémie de COVID-19, Farah s’installe à Abidjan, en Côte d’Ivoire, d’ivoire, où elle est émerveillée par la culture d’Afrique subsaharienne. Elle s’investit alors dans des recherches qui révèlent des parallèles entre les cultures marocaine et ivoirienne. Elles révèlent notamment des similitudes entre les symboles Adinka (présents sur des bijoux, des arts muraux et d’autres objets d’arts), les motifs brodés sur des caftans marocains et les motifs issus de l’art du tatouage berbère.